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Les sept étapes du detailing automobile
Le detailing auto est une technique de rénovation très poussée. Il permet de nettoyer sa voiture comme un professionnel, mais aussi de la faire briller comme au premier jour. Le detailing, de par sa nature du souci du détail, ne s’improvise pas. Il doit se faire étape par étape, dans un ordre bien précis comme les professionnels de l’esthétique automobile l’enseignent.
Pourquoi faire un detailing ?
Un detailing extérieur est une rénovation de la carrosserie, des plastiques, vitres, roues… en clair, de tous les éléments d’une voiture.
Cette correction, en gommant les défauts (principalement les rayures et microrayures), redonnera à la peinture de votre véhicule toute sa brillance et un aspect neuf.
Le detailing est une science exacte. Pour un résultat optimal, il faut suivre les étapes ci-dessous à la lettre.
Mais avant de commencer, il faut d’abord vous munir du matériel et des produits nécessaires au detailing. Et ici, quelques règles s’imposent :
- Le matériel doit être propre et les seaux doivent être rincés avant chaque utilisation. Cela permet d’éliminer les contaminants (comme la poussière) qui se sont fatalement accumulés entre deux lavages.
- Les produits doivent être de qualité. Pas de shampooing, de cire ou autre nettoyant de supermarché. On opte plutôt pour des produits professionnels que l’on trouve facilement dans une boutique de detailer.
Attention, il faut éviter de pratiquer le detailing au soleil, sous de fortes chaleurs ou quand la voiture est encore chaude.
Note : ce guide concerne uniquement le detailing extérieur du véhicule. Le detailing intérieur fera l’objet d’un autre article complet.
1re étape : le prélavage
Le rôle du prélavage est d’éliminer le plus gros des contaminants. Il consiste à pulvériser de la mousse à l’aide d’un canon à mousse (à défaut, un spray). Cette mousse va encapsuler les salissures qui vont alors glisser sans provoquer de rayures supplémentaires.
Cette étape peut être précédée par un rinçage au jet d’eau (il vaut mieux éviter la haute pression qui « écrase » les salissures sur la carrosserie).
2e étape : le lavage
En detailing, le lavage, c’est tout un art. S’il existe plusieurs techniques, la plus populaire est celle des deux seaux que nous avons détaillée ici. Mais on peut également en utiliser d’autres.
Il est important de commencer le nettoyage par les jantes, les pneus et le passage des roues. Ces parties sont en effet souvent très sales. Il y a donc un risque de projection des contaminants sur une carrosserie déjà lavée…
Pour le lavage des jantes et des pneus, il faut des produits spécifiques, comme un antigoudron et un décontaminant antiferreux, en plus du shampooing classique.
De même, ici, les brosses, les gants en microfibre et le seau seront exclusivement dédiés à ces éléments.
Une fois que les jantes et les pneus sont bien propres, on peut passer à la carrosserie, toujours du haut vers le bas, en rinçant bien et régulièrement les gants en microfibre contre la grift guard pour éliminer la salissure.
On procède panneau par panneau, en rinçant son gant autant de fois que nécessaire.
Un dernier rinçage à l’eau permettra de retirer les restes de shampooing et de salissures, puis on peut passer au séchage pour éviter les traces d’eau et de calcaire. Pour cette opération, un souffleur et une microfibre seront vos meilleurs amis.
3e étape : la décontamination
La décontamination est une étape essentielle dans un detailing. Cela consiste à appliquer un produit abrasif, le plus souvent une barre d’argile (clay bar), afin d’ôter les contaminants qui ont résisté au lavage. Le but ici est d’obtenir une surface lisse.
En effet, un véhicule est soumis à diverses pollutions, qui se retrouvent sur la peinture et qui partent difficilement au lavage, même complet. C’est le cas de produits industriels, de la sève des arbres…
La décontamination permet alors de procéder à la suite des opérations sur une surface sans dépôt.
4e étape : le polissage
Le polissage permet de corriger les imperfections et d’éliminer les rayures superficielles, en diminuant l’épaisseur du verni et de la peinture. On peut comparer cette étape à une correction de la carrosserie. Il existe différents types de polish, du plus abrasif au plus doux. Le choix va dépendre de l’état de la peinture, de son type, de la profondeur des rayures, etc.
5e étape : Lustrage
Si le polissage est indispensable pour un detailing qui se respecte, il a néanmoins le défaut de ternir la peinture.
Pour lui redonner toute sa brillance, il faut la nourrir avec un glaze, qui remplace les huiles du vernis et de la peinture que la carrosserie perd. Ce glaze est également utilisé pour lustrer, puisqu’il va faire briller la carrosserie. On peut même obtenir un effet miroir en lui offrant un bon lustrage.
Attention, le lustrage ne corrige pas les défauts (ou très peu).
6e étape : la protection
Maintenant que la voiture est propre, qu’elle est débarrassée de tous les contaminants, que les rayures ont disparu et qu’elle brille, il faut penser à la protection de la carrosserie.
Pour cela, on utilise de la cire (naturelle, synthétique ou hybride), en fonction de l’effet voulu et de la durée de protection.
On peut également choisir la céramique. Plus durable (quelques années), la céramique permet de bien protéger la voiture et de se passer de certaines étapes, comme le polissage, lors des prochains lavages.
Le choix du traitement, cire ou céramique va dépendre du véhicule, du rendu souhaité, du temps dont on dispose et du budget.
7 ème étape : la finition
Les plastiques qui ont blanchi, les pneus ternes, les joints… tout cela donne une image vieillissante du véhicule, ce qui est dommage après avoir passé beaucoup de temps à faire du detailing sur la carrosserie.
La finition fait partie des étapes du detailing, au même titre que le reste.
Il faut donc également penser à tous ces petits détails qui, en plus de finir la voiture, vont contribuer à allonger la durée de vie de ces éléments. Pour chaque partie, un produit permettra de traiter et de leur redonner leur aspect mat aux pneus, aux plastiques, etc.
Il faut également penser aux vitres, qui doivent être impeccablement nettoyées et traitées avec un produit hydrophobe, afin que l’eau de pluie s’écoule plus vite.
Il en va de même pour les rétroviseurs, pour la plaque d’immatriculation, pour la trappe à essence, pour les insignes. Ces parties seront nettoyées et traitées à l’aide de pinceaux, pour plus de précisions, mais aussi pour atteindre facilement les recoins.
C’est seulement une fois que tous ces éléments sont nettoyés et qu’on aura effectué un traitement que le véhicule est terminé, du moins, pour l’extérieur.
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